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Intégrer la QVT comme indicateur de performance extra-financière : enjeu clé pour les fonds d’investissements ?

Dans le contexte ultra concurrentiel auquel nombre de sociétés de services sont aujourd’hui confrontées, les fonds d'investissement jouent un rôle clé en leur apportant des ressources aussi bien financières que stratégiques.

Depuis peu, loin de se limiter à l’aspect pécunier, une importance croissante a été accordée au facteur humain, notamment au regard de la Qualité de Vie au Travail (QVT).

Examinons plus en détails ces enjeux avec deux sociétés d’investissements, Ekkio Capital et Activa Capital spécialisées dans les small caps, qui, en plus d’avoir réalisé l’enquête Great Place To Work®  en interne, ont décidé d’étendre la démarche à un certain nombre de leurs participations.

A quels enjeux sont confrontés les fonds d’investissement ?

En tant qu’investisseurs long terme, les enjeux des fonds d’investissement s’inscrivent dans la droite ligne de ceux de leurs clients : la pérennité et la durabilité de leur activité aussi bien sur le plan environnemental que social, et les nécessaires démarches de transition qui en découlent.

« Notre conviction est que les entreprises sont au cœur de la transition et que nous exerçons une influence significative dans notre accompagnement financier et humain, d’autant plus que nous sommes des investisseurs de long terme. Il est clé de penser la durabilité à horizon 10 ans quand nous prenons une décision d’investissement. » David Quatrepoint, Partner, Activa Capital

Les règlementations en la matière ne datent pas d’hier, même si à l’heure actuelle, cela s’illustre encore essentiellement via un devoir de transparence et de publication de données pour les acteurs concernés.

De son côté, Activa, cocréateur en 2009, avec d’autres fonds, du club de développement durable de France Invest, ne se contente pas de suivre ces réglementations mais souhaite être précurseur, en proposant notamment des actions non seulement novatrices mais surtout concrètes à ses participations : calcul et réduction de l'empreinte carbone, partage de la valeur dans le cadre de la loi pacte...

Il semble en outre que ces prises de position entrent en résonnance avec les attentes des collaborateurs :

 

81% des salariés français estiment que les entreprises ont un rôle à jouer pour rendre la société meilleure et 77% pensent que la définition d’une mission ou de valeurs est clé pour une entreprise 1 

 

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Intégrer la QVT parmi les critères de performance : quelle valeur ajoutée ?

La QVT figure comme l'une des 3 grandes opportunités du travail identifiées par les salariés français. A l'opposé, 61% des salariés français estiment que leur entreprise ne fait rien, ou juste des actions cosmétiques dans ce domaine1

Outre le fait que parmi les critères ESG retenus, le « S »de « Social » ait trop souvent tendance à être relégué au second plan au profit du « E » de « Environnement », cet indicateur reste difficile à évaluer pour les investisseurs et à valoriser comme critère de performance, en particulier parmi les PME…

Selon Jullien Brézun, Directeur général de Great Place To Work® France, « L’évaluation de la performance se fait encore trop souvent uniquement par le prisme économique. Pourtant il n’y a pas d’indicateurs plus pertinents et précieux que l’écoute de ses propres collaborateurs pour comprendre son impact et faire évoluer ses procédés managériaux dans l’objectif d’améliorer la qualité de vie au travail et, in fine, la compétitivité de l’entreprise ».

Ainsi, pour les fonds d'investissement, investir dans la qualité de vie au travail de leurs participations est un moyen stratégique de maintenir un avantage concurrentiel, non seulement sur le marché du recrutement, mais aussi dans leur capacité à attirer de nouveaux clients, investisseurs et partenaires commerciaux.

Des salariés heureux et satisfaits sont de précieux ambassadeurs de la marque, contribuant à renforcer l'image de l'entreprise et à créer un cercle vertueux d'attractivité.

C’est donc logiquement qu’Activa Capital a opté pour 3 indicateurs extra financiers dans le cadre de sa stratégie ESG, parmi lesquels : l’attractivité de l’entreprise via sa marque employeur. Le critère est d’autant plus clé que l’intégralité de ses participations évolue dans le secteur des services, où les enjeux d’acquisition et de rétention des talents sont cruciaux.

De façon encore plus pragmatique, la QVT a fait montre d’un retour sur investissement tangible ; en effet une organisation labellisée Great Place To Work® obtient une performance financière supérieure à la normale, avec en moyenne 6 points de profitabilité (ROA) supplémentaires (Perrin, 2021).

Ainsi, en plaçant le bien-être de leurs salariés au cœur de leur stratégie d'investissement, les fonds peuvent non seulement maximiser la valeur de leurs investissements (leurs participations), mais aussi contribuer à bâtir un monde des affaires plus équitable, durable et humain.

 

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Quelle place tient Great Place To Work® dans cette démarche ?

Les bénéfices des programmes de reconnaissance sont perceptibles de façon tangible, aussi bien en termes d’acquisition que de rétention :

88% des collaborateurs des Best Workplaces recommandent leur organisation (VS. 57% des salariés français) et 81% déclarent vouloir y rester longtemps (VS. 57% des salariés français)1

De même, parmi les Best Workplaces, on note en moyenne 100 candidatures par poste ouvert contre 31 pour une entreprise non labellisée. Enfin, 88% des des salariés français préfèreraient rejoindre une entreprise certifiée, entre 2 postes équivalents.

Ces données s’expliquent entre autre par le fait que « la communication du label Great Place To Work® améliore l’attractivité de l’organisation aux yeux des candidats, via leur perception plus élevée du prestige de cette dernière et de leur adéquation avec elle. » selon C. Guillot-Soulez, S. St-Onge, S. Soulez2

Mais c'est également pour sa méthodologie qu’Activa s’est tourné vers Great Place To Work® afin d’auditer deux de ses participations : BSK Immobilier (engagée pour 3 ans) ainsi que le groupe Rhétorès : « Notre idée  est de mener des projets concrets allant au-delà du reporting, afin de contribuer à bouger les lignes. Nous cherchions un moyen pour permettre aux entrepreneurs de travailler leur marque employeur, et qui soit homogène et déployable pour l’ensemble des participations d’Activa, [par ailleurs] assez hétérogènes en termes d’effectifs (allant de 20 à 650 collaborateurs). Tout cela se fait en accord et avec la collaboration des dirigeants de chacune de ces participations. », explique David Quatrepoint.

En effet, la démarche Great Place To Work® propose un référentiel unique via un questionnaire et un programme de reconnaissance commun à toutes les organisations auditées, l’objectif étant d’obtenir minimum 65% de réponses positives afin d’obtenir le précieux label.

Trois ans auparavant, au beau milieu de la pandémie, Ekkio Capital s’était également inscrit dans la démarche en offrant le diagnostic Great Place To Work® a plusieurs de ses participations.

« Nous sommes ravis de ce partenariat avec Great Place To Work® car nous sommes persuadés que performances sociale et financière des entreprises sont liées. Entretenir un climat de confiance en interne et améliorer en continu l’expérience des collaborateurs rend aussi l’entreprise plus attractive » déclare Jean-Marc Scéo, Président d’Ekkio Capital.

1 Enquête Great Insights 2024 menée auprès de 4000 salariés français

2 https://www.greatplacetowork.fr/ressources/articles/les-labels-employeurs/ 



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